Pensée comme une balade nocturne dans les rues de Seoul, la série S-nights interroge les liens entre réalité et fiction en faisant surgir du réel des images cinématographiques.
En isolant une partie de la réalité ou en la contraignant dans un cadre, elle devient cette expérience sensorielle issue d'un imaginaire collectif, une image à la fois précise et parcellaire, comme si c'était tout ce qu'il nous restait d'un film ou d'une histoire déjà presque effacée.
La décontextualisation agit alors comme un vecteur narratif, confus comme un souvenir, faisant s'entrechoquer la mémoire, la cinématographie et le réel.